Direction l'archipel du Cap-Vert (Cabo Verde pour les lusophones), premier arret à Praia, la capitale de l'archipel,
Premier passage sur le "Plateau" le quartier ancien de Praia, qui surplombe la mer.
Au café Cachito sur la praça Alburquerque on déjeune de pastels et de cachupa
Les nombreuses "lojas" (magasins) des commerçants chinois regorgent de choses colorés en plastique, c'est la période de Noël. Sucupira est le marché mais aussi la gare routière, les rabatteurs pour "Aluguer" (taxi collectif) se jettent sur chaque voyageurs supposés, en chargeant leur provisions, sans même demander la destination. Les bidons métalliques remplis de fringues, envoyés par les cap-verdiens immigrés aux Etats-Unis débarquent là
Sur la "praia de Gomboa" (plage), quelques jeunes s'exercent à la Capoeira, on s'approche, on discute, on joue. Pour se baigner, notre préférence va à Prainha, petite plage au sable plus blanc et plus propre, en plein quartier des hôtel et ambassade.
Notre deuxième escale : l'île de Sao Vincente. direction Mindelo qui est, parait-il la ville culturelle. Le panorama de la baie, au matin est agréable. Pendant les ballades, le regard s'arrête sur les vieux comptoirs d'époque, les mérous rouge à points bleus du marché aux poissons, les voiliers mouillent là dans le port.
Le Club Nautico est le lieu décontract' ou les navigateurs de toutes nationalités font une pause dans leur traversée de l'atlantique. histoire de manger un "biffe de Atum" et d'écouter les musiciens locaux le soir.
Il n'y a qu'un palmier sur la plage de Salamansa à quelques kilomètres de Mindelo, c'est le seul arbre d'ailleurs, tout est mineral. Une plage magnifique qui sétend a perte de vue, déserte. Le petit village de parpaings semble endormi. l'eau est transparente et l'île de Santo Antao se découvre à l'horizon.
Sur le port de Sao Antao, les rabatteurs dénichent les derniers voyageurs pour leurs Aluguers. Le Minibus est rempli, le volume de l'auto-radio poussé au maximum, voilà la route pavée de Ribeira Grande, la seule artère du pays qui monte, monte … Les parois vertigineuses uniquement protégées par de petits murets de pierres, font fermer les yeux de certains. Le paysage est grandiose. Côté face de l'île : une étendue désertique, couleur sable, parfois ocre. Une fois passée Cova, le côté pile se dévoile, les pins, cyprès, Eucalyptus alternent avec les cultures de mais, bananiers et papayers.
L'île de Fogo et son volcan. le paysage est lunaire, la température etonament fraîche. Tout ici est minéral et noir sauf les yeux des enfants dont le bleu rappelle leur ancêtre français, la moitié des habitants se réclament de sa lignée ! A 8 heure début de l'ascension du volcan, nous sommes 6 au départ mais 5 à l'arrivée. Le guide est sympa, la visibilité est bonne, pas de vent, 4 heures de montée, 1 heure de descente en dévalant la pente de scories. L'épicerie du bled tient lieu de salle de concert, le propriétaire prend facilement sa guitare dès la première commande de grogue.
Dernière matinée sur l'île et découverte surprenante de Sao Felipe superbe ville coloniale aux belles maisons "sobrados".
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